En plus de prendre un an, la charte de développement durable change de décennie !

La pollution représente un risque majeur aussi bien pour la santé humaine que pour la faune et la flore présentes dans l’écosystème autour de la lagune de Bizerte.

Il devient alors, plus que jamais, crucial de prendre part au changement, parce que lutter contre la pollution, ça se fait au quotidien, par des gestes simples. C’est dans cette perspective que la charte de développement durable a vu le jour. Signée le 16 octobre 2012, elle fête aujourd'hui son 10ème anniversaire.

Une charte pour un présent et un avenir meilleurs

Cette charte a été proposée suite aux consultations visant la mise en œuvre du projet pour la dépollution du lac de Bizerte, engagées dans le cadre de l’initiative « Euro-méditerranéenne Horizon 2020. » grâce au soutien du Projet de l’Union Européenne de renforcement de capacités et du Programme Méditerranéen de l’Environnement.

En 2012, le gouvernement tunisien et le MeHSIP-PPIF ont mobilisé toutes les parties prenantes afin de s’unir pour un but collectif : mettre en place un plan d’actions pour garantir un développement durable dans la lagune de Bizerte et préciser les responsabilités de chaque intervenant dans le milieu pour atteindre un objectif commun.

Enfin, la charte a été signée le 16 octobre 2012.

La charte de développement durable, plus qu’un engagement

Cette charte n’est pas uniquement un engagement des autorités locales et des différents intervenants mais c’est aussi une appropriation nationale afin d’assurer la durabilité des investissements de dépollutions mis en place.

Elle propose un plan d'actions concerté, participatif et intégré pour l'amélioration de l'état de l'environnement dans la lagune de Bizerte. Elle vise à faire participer les citoyens et les parties prenantes à contribuer à une réussite commune : se réapproprier leur environnement et y faire une différence.

Aujourd’hui, après 10 ans de l’élaboration de la charte, EcoPact mise toujours sur la redynamisation de l’engagement de toutes les parties prenantes concernées.

Chercher les des solutions susceptibles d’alimenter la dynamique de lutte contre la pollution représente une étape cruciale pour concrétiser la responsabilité partagée.

Pour vivre un environnement sain et protéger notre écosystème, notre santé et par conséquent notre futur et celui de nos enfants, chacun d’entre nous devra consentir quelques efforts.